Les questions les plus courantes et les questions que les gens posent généralement en matière de santé sexuelle et d’ITSS qu’ils peuvent être trop timides pour poser en personne :
Quel que soit votre sexe et celui de la personne avec laquelle vous êtes en relation, il y aura toujours un certain niveau de risque de contracter le VIH, ou toute autre ITSS. Mais pour répondre à votre question en tant que telle, oui, le VIH est un risque pour les lesbiennes et les femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes. Le risque est plus faible (car moins de liquides corporels sont échangés entre les femmes), mais il est tout de même important d’essayer de pratiquer des méthodes sexuelles plus sûres comme :
- ne pas partager de jouets sexuels (ou utiliser un préservatif et laver le jouet entre chaque utilisation);
- utiliser une digue dentaire (ou si vous n’en avez pas, vous pouvez en fabriquer une en coupant un condom) lors d’un rapport sexuel oral; et
- éviter les relations sexuelles orales si vous ou votre partenaire avez des coupures dans ou autour de la bouche ou si vous avez vos règles.
En suivant ces conseils de réduction des risques et en vous faisant tester régulièrement, vous pouvez réduire considérablement votre risque de contracter le VIH ou une autre ITSS et vous aider à vous sentir en sécurité lors de vos relations sexuelles.
La charge virale, en ce qui concerne le VIH, est la quantité de VIH dans le sang d’une personne vivant avec le VIH. Si vous avez une charge virale indétectable, cela signifie que la quantité de VIH présente dans votre sang est trop faible pour être mesurée par un test. Cela signifie, vous l’avez deviné, que vous avez une charge virale indétectable et indétectable signifie intransmissible!
Une personne qui vit avec le VIH et suit un traitement antirétroviral (ART) ne peut pas le transmettre à quelqu’un d’autre, même sans utiliser de préservatifs ou de PrEP. Cela ne signifie pas que vous êtes guéri du VIH, mais si vous restez sous traitement et ne manquez pas trop de doses, la charge virale restera indétectable et le VIH ne sera pas transmis.
Ce n’est pas l’idéal, mais c’est mieux que rien. Dès que l’eau bout, elle tue le VIH, mais il faut un peu plus de temps pour tuer les autres agents pathogènes (les éléments qui peuvent causer des maladies). C’est pourquoi vous devez vous assurer de faire bouillir les aiguilles pendant au moins 20 minutes avant de l’utiliser.
Il est conseillé d’utiliser du nouveau matériel à chaque fois que l’on consomme, afin de rester le plus sûr possible. Si vous utilisez du nouveau matériel à chaque fois que vous prenez de la drogue, il n’y a pas de risque de nouvelle infection. Si vous avez besoin d’aide pour trouver une organisation qui fournit du matériel de réduction des risques comme des préservatifs ou du matériel d’injection, visitez notre page de ressources pour en trouver une dans votre région!
Pour nettoyer correctement une aiguille de tatouage ou de perçage, suivez ces quatre étapes simples :
- Lavez-vous les mains
- Rincez l’aiguille sous de l’eau froide
- Trempez l’aiguille dans un verre d’eau de javel pendant deux minutes, en vous assurant qu’elle est complètement submergée.
- Rincez à nouveau l’aiguille sous de l’eau froide
Si vous devez utiliser la seringue de quelqu’un d’autre, suivez ces cinq étapes :
- Aspirez de l’eau jusqu’en haut du cylindre, puis faites-la couler dans un évier (faites cela au moins deux fois)
- Aspirez de l’eau de javel jusqu’en haut du cylindre de la seringue
- Secouez la seringue pendant 30 secondes, puis videz-la dans un évier.
- Répétez la troisième étape au moins deux fois.
- Rincez la seringue avec de l’eau au moins deux fois.
Il n’y a aucun moyen de savoir si vous avez bien éliminé 100 % des germes, c’est pourquoi il est toujours préférable d’utiliser du matériel neuf à chaque fois, mais si vous ne pouvez pas le faire pour une raison quelconque, le nettoyage de vos aiguilles à l’eau de javel est une bonne pratique à connaître.
Le tatouage en prison est assez courant et fait partie de la culture carcérale, tout en étant une forme d’expression personnelle. Cette pratique peut également vous exposer à un risque plus élevé de contracter une maladie. Les femmes autochtones incarcérées étant toujours l’un des groupes les plus touchés par les ITSS comme le VIH ou l’hépatite C, il est essentiel de pratiquer la réduction des risques lors du tatouage en prison, par exemple : se faire dépister pour les ITSS et connaître son statut, utiliser de nouvelles aiguilles à chaque fois ou stériliser à l’eau de javel entre les utilisations.
Il en va de même pour les tatouages faits à la maison. Utilisez du matériel neuf ou fraîchement stérilisé à chaque fois, connaissez votre statut et sachez que vous avez le droit de dire non si quelque chose ne vous convient pas.
La transmission du VIH lors d’une bagarre est extrêmement improbable, mais pas impossible. En théorie, la bagarre doit être assez grave pour qu’il y ait une quantité appréciable de sang et que les plaies ouvertes soient assez profondes pour permettre au virus de pénétrer dans le sang.
S’il y a présence de sang, il y a théoriquement un risque de transmission. Donc oui, cela peut arriver, mais la probabilité que cela se produise est très, très faible. Si vous avez été impliqué dans une bagarre et que vous êtes inquiet, vous pouvez toujours vous faire tester pour avoir l’esprit tranquille.
Si votre charge virale est détectable, le VIH est présent dans votre sang menstruel et présente un risque de transmission. C’est pourquoi il est important de se faire tester fréquemment et d’en savoir plus sur la thérapie antirétrovirale, qui peut réduire votre charge virale afin qu’elle soit indétectable et non transmissible.
Si vous vivez avec le VIH et que vous avez des relations sexuelles orales au moment de vos règles, il est important d’utiliser des digues dentaires (ou d’en fabriquer une en coupant un préservatif si vous êtes mal pris) pour protéger votre partenaire sexuel. C’est particulièrement important si la personne a des gencives qui saignent, des plaies buccales ou la gorge irritée ou enflammée.
Si vous êtes sous traitement, que vous ne manquez pas trop de doses et que vous avez une charge virale indétectable, vous ne pouvez pas transmettre le VIH.
Non! Le VIH ne peut pas être transmis par des contacts occasionnels comme s’asseoir sur un siège de toilette, une étreinte, une poignée de porte, tenir un bébé, partager une couverture, etc. Pour que le VIH puisse être transmis, il doit pouvoir pénétrer dans le système sanguin, et tout contact occasionnel de peau à peau ou de peau à surface ne le transmet pas.
Ces situations présentent un risque très faible de transmission du VIH. Il est extrêmement rare que l’hépatite C soit transmise par des articles personnels comme le maquillage et rare qu’elle soit transmise par des pinces à épiler, mais c’est quand même une bonne pratique d’hygiène de ne pas partager ces objets si vous le pouvez. Des choses telles que les lames de rasoir et les pinces à épiler peuvent éventuellement conduire à un contact de sang à sang entre les personnes et il y a donc un risque accru de contracter des maladies transmissibles par le sang, mais il est vraiment peu probable que vous contractiez le VIH ou l’hépatite C de cette manière.
Le SSNA couvre certains traitements pour les ITSS, y compris les antirétroviraux. Vous pouvez consulter la liste complète des médicaments couverts sur le site Web des Services aux Autochtones Canada. Les provinces et territoires disposent chacun de différentes méthodes et de plans pour traiter les ITSS et la quantité d’informations disponibles peut être assez écrasante. Il est préférable de s’adresser à une organisation de votre communauté qui offre du soutien par les pairs qui pourra vous aider à naviguer dans ce domaine.
Ne laissez jamais le coût d’un traitement vous empêcher de le demander, il existe des aides et des plans pour s’assurer qu’une personne qui a besoin d’accéder à un médicament puisse le recevoir. Vous pouvez vous sentir angoissé ou effrayé, mais vous méritez d’être en bonne santé. Visitez notre page Services et soutiens près de chez vous pour voir quels types de ressources adaptées à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes sont disponibles près de chez vous, y compris les cliniques de santé sexuelle où vous pouvez vous faire tester et les organismes de réduction des risques où vous pouvez obtenir des choses comme des préservatifs, des digues dentaires et du nouveau matériel d’injection.
Vous avez une question qui vous brûle les lèvres à propos des ITSS et vous pensez que d’autres femmes autochtones aimeraient connaître la réponse?
Ne laissez jamais le coût d’un traitement vous empêcher de le demander, il existe des aides et des plans pour s’assurer qu’une personne qui a besoin d’accéder à un médicament puisse le recevoir. Vous pouvez vous sentir angoissé ou effrayé, mais vous méritez d’être en bonne santé. Visitez notre page Services et soutiens près de chez vous pour voir quels types de ressources adaptées à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes sont disponibles près de chez vous, y compris les cliniques de santé sexuelle où vous pouvez vous faire tester et les organismes de réduction des risques où vous pouvez obtenir des choses comme des préservatifs, des digues dentaires et du nouveau matériel d’injection.